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Construction du Canada

James ɬŔď·¬
C’est Ă  un diplĂ´mĂ© de ɬŔď·¬, Robert Stanley Weir (Droit, 1880), que l’on doit la version anglaise des paroles du « Ô Canada ». Mais la contribution de l’UniversitĂ© Ă  l’identitĂ© canadienne va bien au-delĂ  de l’hymne national, et remonte Ă  une Ă©poque oĂą le Canada n’était pas encore un pays. Commençons par le philanthrope James ɬŔď·¬, fondateur de l’UniversitĂ©, qui prĂ©pare la Milice de MontrĂ©al au combat lors de la Guerre de 1812. Notre victoire sur les États-Unis, qui porte le Canada au-delĂ  du simple statut de colonie britannique, prĂ©pare la voie Ă 
Sir John William Dawson
l’établissement du Dominion du Canada en 1867. Thomas D’Arcy McGee (B.C.L., 1861), autre diplĂ´mĂ© mcgillois, joue un rĂ´le clĂ© dans la ConfĂ©dĂ©ration en assistant aux confĂ©rences de Charlottetown et de QuĂ©bec en 1864. Quinze ans plus tard, en rĂ©ponse au dĂ©cret du gouverneur gĂ©nĂ©ral selon lequel notre jeune pays devait promouvoir les activitĂ©s locales de recherche et de dĂ©veloppement scientifique, Sir John William Dawson, principal de ɬŔď·¬, devient prĂ©sident fondateur de la SociĂ©tĂ© royale du Canada. (Son fils George Mercer Dawson, diplĂ´mĂ© de
Lord Strathcona
ɬŔď·¬, participe aussi Ă  la constitution de l’identitĂ© canadienne en procĂ©dant, de 1872 Ă  1876, aux travaux d’arpentage de l’ouest du Canada qui allaient dĂ©limiter la frontière canado-amĂ©ricaine.) Ă€ la mĂŞme Ă©poque, le futur premier ministre John Abbott (B.C.L., 1847, D.C.L., 1867) recrute un groupe d’investisseurs qui viendront concrĂ©tiser le rĂŞve national d’un chemin de fer unissant notre vaste pays, et c’est le futur chancelier de ɬŔď·¬, Lord Strathcona, qui, quatre ans plus tard, enfonce le dernier crampon cĂ©rĂ©moniel du Chemin de fer Canadien Pacifique.

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