BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//132.216.98.100//NONSGML kigkonsult.se iCalcreator 2.20.4// BEGIN:VEVENT UID:20250511T133847EDT-0603ZpvM2u@132.216.98.100 DTSTAMP:20250511T173847Z DESCRIPTION:\n\nMois national de l’histoire autochtone\n\nSérie d’activités \n\nWachiya\, Kwe\, Tansi\, Ullukkut\, Hawa’a\, bonjour\, hello. \n\nDans une optique de réconciliation\, nous avons le plaisir de vous présenter le s activités qu’organise cette année l’École d’éducation permanente pour so uligner le Mois national de l’histoire autochtone. C’est un rendez-vous! L es activités de cette année comprennent des conférences et des présentatio ns d’éminentes personnalités autochtones (conférencières et conférenciers\ , éducatrices et éducateurs\, chercheuses et chercheurs et professionnelle s et professionnels) des quatre coins du pays\, qui nous présenteront l’hi stoire\, la culture et les récits des peuples autochtones du Canada. Je vo us invite à vous joindre à nous pour profiter de cette occasion d’apprendr e à mieux connaître les Premières Nations\, les Inuits et les Métis. C’est par l’apprentissage et la compréhension que nous pourrons changer les cho ses\, imaginer de nouvelles possibilités et évoluer sur le plan personnel. \n\nNiá:wen\, Meegwetch\, Nakurmik\, merci\, thank you!\n\nGeorge R. Kenn edy\, doctorant\, chargé d’enseignement\, École d’éducation permanente de ɬÀï·¬ \n\n \n\nÉvenements à venir\n\n\nDes excuses 24 ans plus tard\n\n\n \n\n Conférencière : Beverley Jacobs\, C.M.\, LL.B.\, LL.M.\, Ph. D.\, clan de l’Ours\, nation mohawk\n\n Date: Mercredi 1er juin 2022\n Heure: 10 h 30 à midi (HE)\n\n Inscription\n\n\n\n  \n\n\n\n Description de l’événement\n\n \n Le 11 juin 2008\, Stephen Harper\, alors premier ministre\, a présenté d es excuses pour les torts causés par le système de pensionnats : « Le gouv ernement du Canada présente ses excuses les plus sincères aux peuples auto chtones du Canada pour avoir si profondément manqué à son devoir envers eu x\, et leur demande pardon. Nous le regrettons. » Beverley Jacobs\, surviv ante intergénérationnelle\, présidait l’Association des femmes autochtones du Canada à l’époque et a eu l’occasion de répondre à ces excuses en pers onne à la Chambre des communes devant des millions de personnes. Durant ce webinaire\, elle nous racontera son expérience et nous fera part de ses r éflexions à la suite des excuses.\n \n Cette activité se déroulera en anglai s.\n \n\n\n\n À propos de Beverley Jacobs\, C.M.\, LL.B.\, LL.M.\, Ph. D.\, clan de l’Ours\, nation mohawk\n\n \n Récemment nommée conseillère principal e de la présidence des relations et communications avec les Autochtones à l’Université de Windsor\, Beverley Jacobs est professeure agrégée à la Fac ulté de droit dans cette université et pratique le droit à temps partiel d ans sa collectivité natale des Six Nations de la rivière Grand. Ses recher ches portent sur les ordres juridiques autochtones\, la santé holistique a utochtone\, les méthodes de recherche autochtones\, et la décolonisation d u droit à l’égard de la perspective eurocentrique.\n\n Beverley a décroché un baccalauréat en droit à l’Université de Windsor en 1994\, une maîtrise en droit à l’Université de la Saskatchewan en 2000\, et un doctorat de l’U niversité de Calgary en 2018.\n \n Ex-présidente élue de l’Association des f emmes autochtones du Canada (de 2004 à 2009)\, Mme Jacobs est consultante\ , chercheuse\, rédactrice et conférencière. Son travail gravite autour de la cessation de la violence coloniale genrée à l’endroit des peuples autoc htones\, et du rétablissement des lois\, croyances\, valeurs et traditions autochtones.\n \n Chercheuse prolifique\, elle a reçu de nombreux prix pour les travaux qu’elle a publiés. Ses recherches\, conjuguées à son militant isme\, lui ont valu une reconnaissance à l’échelle nationale et internatio nale. Mme Jacobs a reçu le Prix Laura Legge du Barreau de l’Ontario en 202 1 et a été nommée Membre de l’Ordre du Canada en 2018. Elle s’est aussi vu décerner deux prix du Mohawk College en 2018 : le prix Alumni of Distinct ion (diplômée exceptionnelle) et le titre de Distinguished Fellow – Adjunc t Professor (boursière d’excellence – professeure auxiliaire). Durant sa p remière année d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Wind sor\, en 2017\, elle a reçu le Human Rights and Social Justice Award (prix de défense des droits de la personne et de la justice sociale) de l’Offic e of Human Rights\, Equity & Accessibility. En 2016\, elle s’est vu remett re par les gouvernements de France et d’Allemagne un Prix franco-allemand des droits de l’Homme et de l’État de droit pour sa défense des droits de la personne en lien avec les femmes et filles autochtones disparues et ass assinées au Canada. En 2008\, elle a aussi reçu un Prix du Gouverneur géné ral en commémoration de l’affaire « personne »\, un prix Esquao de l’Insti tute for the Advancement of Aboriginal Women et un prix Canadian Voice of Women of Peace de la Canadian Peace Initiative et de Service civil pour la paix Canada.\n \n\n\n\nL’Anthropocène : apprendre à se comporter en invité es et invités\n\n\n\n\n Conférencier : Yann Allard-Tremblay\, PhD\, profess eur adjoint au Département de sciences politiques de l’Université ɬÀï·¬\n \n Date: Vendredi 3 juin 2022\n Heure: 13:00  à 15:00 (HE)\n\n Inscription\n \n\n\n  \n\n\n\n Description de l’événement\n\n \n Le monde est confronté à un e catastrophe climatique et écologique. Or\, les solutions proposées réaff irment souvent la logique moderne de mainmise technologique sur la nature. Les modes de vie autochtones ancrent au contraire notre responsabilité da ns des relations concrètes avec les humains et tous les êtres vivants. Les peuples autochtones peuvent nous apprendre à nous comporter comme des inv itées et invités de la nature et à imaginer une sortie de l’Anthropocène. \n \n\n\n\n À propos de Yann Allard-Tremblay\, PhD\, professeur adjoint au D épartement de sciences politiques de l’Université ɬÀï·¬\n\n \n Yann Allard- Tremblay\, professeur adjoint au Département de sciences politiques de l’U niversité ɬÀï·¬\, détient un doctorat en philosophie de l’Université de S t Andrews. Membre de la Nation huronnne-wendat\, il s’intéresse aux avenue s qu’ouvre la pensée politique des peuples autochtones quant aux façons de réfléchir et de transformer les concepts politiques.\n \n Les sommes perçue s (10 $ par personne) seront versées au fonds des bourses pour étudiantes et étudiants autochtones de l’École d’éducation permanente.\n \n\n\n\nTrava il de l’argent chez les Haudenosaunees\n\n\n\n\n Conférencières : • Teyotsi hstokwàte Dakota Brant et Yonenyà:kenht Jesse Brant\, sÅ“urs du clan mohawk de la Tortue et fondatrices de Sapling & Flint\n\n Date: Mercredi 8 juin 2 022\n Heure: 10 h 30 à midi (HE)\n\n Inscription\n\n\n\n Description de l’évé nement\n\n \n Lorsque les commerçants européens ont introduit l’argent de tr aite\, les Haudenosaunees ont consolidé le legs de la création des États-U nis d’Amérique et du Canada en s’alliant avec les nouveaux arrivants. Jess e et Dakota Brant parleront des traditions d’orfèvrerie chez les Haudenosa unees\, des traditions vieilles de 400 ans.\n\n Cette activité se déroulera en anglais.\n \n\n\n\n À propos de Teyotsihstokwàte Dakota Brant et Yonenyà :kenht Jesse Brant\, sÅ“urs du clan mohawk de la Tortue et fondatrices de S apling & Flint \n\n \n Jesse et Dakota Brant\, deux sÅ“urs de la nation mohaw k d’Ohswé:ken\, ont fondé ensemble Sapling & Flint\, une bijouterie de gro s et de détail spécialisée dans le travail de l’or et de l’argent sterling qui a des clients partout au Canada\, aux États-Unis\, en Europe de l’Oue st\, au Japon et en Corée. Tradition vieille de 400 ans dans les communaut és haudenosaunees\, l’orfèvrerie prend sa source dans l’introduction de l’ argent de traite par les commerçants européens souhaitant profiter de l’ac cès des Haudenosaunees aux marchés nord-américains. Le commerce et la plac e qu’y occupent les bijoux font partie de l’histoire du Canada\; Sapling & Flint crée des « pièces uniques qui racontent l’histoire de l’île de la T ortue » tout en redynamisant la fabrication de bijoux artistiques dans la communauté Ohswé:ken.\n \n\n\n\nKa’nón’sen – Revitalisation des pratiques e t du langage en dormance des traditions du tatouage\n\n\n\n\n Conférencier : Kanen’tó:kon Hemlock\, clan de l’Ours de Kahnawà:ke\n\n Date: Mercredi 15 juin 2022\n Heure: 10 h 30 à midi (HE)\n\n Inscription\n\n\n\n Description d e l’événement\n\n \n Kanen’tó:kon Hemlock est un membre du clan traditionnel de l’Ours de la nation mohawk de Kahnawà:ke\, une petite collectivité aux abords de Montréal. Fasciné par sa culture depuis son jeune âge\, Kanen’t ó:kon a commencé à pratiquer l’art du tatouage en suivant les protocoles a nciens pour revitaliser cette tradition perdue. Pendant cette activité\, i l nous invite à être témoins du premier tatouage effectué dans une maison longue en près de 300 ans.\n \n Cette activité se déroulera en anglais.\n \n \n\n\n À propos de Kanen’tó:kon Hemlock\, clan de l’Ours de Kahnawà:ke\n\n \n Kanen’tó:kon Hemlock\, membre de la nation mohawk\, contribue à faire re vivre des traditions de tatouage disparues depuis des centaines d’années. Combinant des protocoles culturels et traditionnels anciens et des pratiqu es de désinfection modernes\, il fait figure de pionnier. Cette pratique e st une activité de nature culturelle\, et non commerciale.\n \n\n\n\nLes tr aités écrits de 1760 entre les Sept Feux des Sept Nations et de la Couronn e sont « toujours intacts »\n\n\n\n\n Conférencier : Konrad Sioui\, ex-chef de la Nation huronne-wendat\n\n Date: Mardi 21 juin 2022\n Heure: 10 h 30 à midi (HE)\n\n Inscription\n\n\n\n Description de l’événement\n\n \n En 1982\, Georges\, Hugues\, Régent et Konrad Sioui sont arrêtés et accusés d’avoir illégalement fait du camping et des feux et coupé des arbres dans le Parc de la Jacques-Cartier au Québec. Ils interjettent appel auprès de la Cour suprême du Canada. En 1990\, les Sioui gagnent leur cause dans une décisi on unanime de la Cour suprême du Canada (la décision R. c. Sioui\, ou déci sion Sioui)\, qui reconnaît que le « traité entre les Hurons et les Britan niques de 1760 » conclu entre le général britannique James Murray et le ch ef huron-wendat est toujours valide\, car il s’agit d’un traité internatio nal signé entre nations souveraines qui protège le droit d’utiliser les te rres pour des cérémonies. Durant ce webinaire\, l’ex-chef Konrad Sioui ana lysera le rôle déterminant de cette affaire dans sa vie et sa carrière\, e t son incidence sur le mode d’interprétation des traités autochtones dans les tribunaux canadiens depuis.\n \n Cette activité se déroulera en français \, mais les personnes qui y participent peuvent poser des questions en fra nçais ou en anglais.\n \n\n\n\n À propos de Konrad Sioui\, ex-chef de la Nat ion huronne-wendat\n\n \n Konrad Sioui\, chef héréditaire du clan de l’Ours de la Nation huronne-wendat et Grand Chef du conseil de sa Nation\, a été élu trois fois de suite chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. Pendant ces trois mandats\, il a représenté la région au sein du Comité exécutif et a assumé à moult reprises la fonction de Grand Chef sous la gouverne de George Erasmus. Il a également été le p orte-parole officiel national concernant les enjeux de la réforme constitu tionnelle entre 1984 et 1994.\n\n En 1991\, nous avons gagné notre cause co ntre le Québec et le Canada dans une décision unanime historique de la Cou r suprême du Canada\, la décision Sioui\, qui reconnaissait que les traité s signés entre la Couronne et une Première Nation étaient des accords inte rnationaux conclus entre nations souveraines.\n\n Sioui est un humanitaire et diplomate dévoué\, ainsi qu’un habile et estimé négociateur. Il vit sim plement\, selon les traditions\, avec sa femme Linda Rock\, de la nation i nnue\, et ses quatre enfants dans la réserve huronne de Wendake\, au Québe c.\n \n\n\n\nPédagogie autochtone en classe\n\n\n\n\n Conférencière : Kathy Absolon\n\n Date: Mercredi 29 juin 2022\n Time: 10 h 30 à midi (HE)\n\n Inscr iption\n\n\n\n Description de l’événement\n\n \n Dans cette présentation\, Mm e Kathy Absolon parlera de la deuxième édition du livre qu’elle a publié r écemment\, Kaandossiwin How We Come to Know. Elle décrira brièvement l’his toire de la recherche sur les peuples autochtones et la façon dont elle a mis au point le concept de « ré-étude par les Autochtones »\, qui s’inspir e des modes d’apprentissage de la perspective autochtone. Elle parlera en outre de ses recherches sur les traumatismes causés par la colonisation\, et de l’imbrication de méthodologies pouvant orienter la production de sav oir – autrement dit la « ré-étude » – dans les systèmes de connaissances a utochtones.\n \n Cette activité se déroulera en anglais.\n \n\n\n\n À propos d e Kathy Absolon\n\n \n Kathy Absolon (Minogiizhigo kwe\, qui signifie « femm e qui illumine le jour ») est une Anishinaabe kwe alliée de la communauté\ , gardienne du savoir\, exploratrice\, chercheuse\, éducatrice et écrivain e. Kathy est membre de la Première Nation de Flying Post (Traité no 9). Âg ée de 60 ans\, elle transmet des histoires véridiques sur la riche histoir e culturelle et coloniale du Canada. Travail d’une vie\, ses récits de déc olonisation et l’enseignement aux Autochtones se fondent sur la philosophi e qu’elle a acquise au contact de la terre.\n \n À l’heure actuelle\, Kathy est professeure en études autochtones au programme de maîtrise en travail social à la Faculté de travail social\, et directrice du Centre for Indige gogy de l’Université Wilfrid-Laurier. Elle a passé les 20 premières années de sa vie dans la nature au lac Cranberry. À ses dires\, la terre lui a a ppris bien des choses sur la vie\, et elle continue de réfléchir à ces ens eignements et de les mettre à contribution.\n \n Sa passion pour le bien-êtr e de son peuple et le rétablissement du savoir autochtone sur la Création l’inspirent dans son travail de praticienne holistique autochtone en prote ction de l’enfance\, en santé mentale des Autochtones\, en justice pour la jeunesse et en travail communautaire. Ses travaux académiques et culturel s visent à rétablir\, à se réapproprier et à redresser l’histoire\, le sav oir et les perspectives culturelles autochtones\, et à rendre l’invisible visible. Elle défend cette cause grâce à ses méthodologies de recherche au tochtone\, et dans son livre Kaandossiwin\, How We Come to know (2011). El le est l’auteure d’autres travaux sur la pratique holistique\, l’inclusion sociale\, la réconciliation\, la guérison et le bien-être communautaires\ , et le savoir autochtone.\n \n\n\n DTSTART;VALUE=DATE:20220601 DTEND;VALUE=DATE:20220629 LOCATION:En ligne SUMMARY:Série d'activités : Mois national de l’histoire autochtone URL:/continuingstudies/fr/channels/event/serie-dactivi tes-mois-national-de-lhistoire-autochtone-339541 END:VEVENT END:VCALENDAR