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Une chercheuse de ɬÀï·¬ reçoit une subvention pour améliorer la qualité de vie des patients atteints d'un cancer du sang et de leurs aidants après une greffe

Dr. Sylvie Lambert smiling at the camera
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 18 September 2025

Grâce au financement de la Société de leucémie et lymphome du Canada et de la Société canadienne du cancer, la professeure et sa doctorante, Sarah Chehayeb, mèneront des recherches sur la manière dont la surveillance à distance peut améliorer le rétablissement et la qualité de vie des patients ayant subi une greffe de cellules souches, tout en allégeant le fardeau qui pèse sur leurs aidants.  

Sylvie Lambert, professeure à l'École des sciences infirmières Ingram de l'Université ɬÀï·¬ et chercheuse à part entière au Centre de recherche de St. Mary’s, a reçu une subvention de la Société de leucémie et lymphome du Canada afin d'évaluer comment les programmes de surveillance des symptômes à distance (RSM) peuvent améliorer le rétablissement, les résultats cliniques et la qualité de vie des patients ayant subi une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques (allo-HSCT). De plus en plus fréquente au Canada, cette greffe vise à remplacer des cellules sanguines endommagées par des cellules saines provenant d'un donneur, offrant un espoir de guérison pour de nombreux types de cancers du sang. La RSM permet aux patients de signaler régulièrement leurs symptômes depuis leur domicile, souvent à l'aide d'outils numériques, ce qui permet aux cliniciens de suivre leur état de santé en temps réel et d'intervenir rapidement si nécessaire.  

Bien que l'allo-GCSH puisse sauver des vies, elle impose de lourdes charges physiques et psychologiques tant aux patients qu'à leurs aidants. Les patients sont souvent confrontés à des complications potentiellement mortelles et à des effets secondaires invalidants qui peuvent gravement affecter leur qualité de vie pendant des années après l'intervention. Quant aux aidants, souvent des membres de la famille, ils subissent fréquemment un stress intense et un risque élevé d'épuisement, nuisant à leur propre santé ainsi qu'au bien-être du patient. Les cliniciens, de leur côté, sont souvent confrontés à des contraintes de temps qui peuvent limiter considérablement leur capacité à surveiller de près les symptômes et à intervenir rapidement en cas de problème.  

La professeure Lambert et son équipe étudient le RSM comme une approche prometteuse pour améliorer les soins post-greffe. Bien que son efficacité ait été démontrée dans d'autres domaines des soins de santé, son application après une allo-GCSH demeure encore largement inexploitée. Pour combler cette lacune, son équipe co-développera un programme de RSM permettant aux patients de signaler régulièrement des symptômes tels que la douleur ou la fatigue à l'aide de questionnaires numériques structurés. Ce programme sera testé en collaboration avec des patients, des aidants et des professionnels de santé dans deux centres spécialisés en cancérologie, dans le but d'améliorer les résultats cliniques et la qualité de vie des patients et de leurs aidants.  

Cette étude est financée par une subvention sur la qualité de vie dans le domaine du sang de la Société de leucémie et lymphome du Canada / Leukemia & Lymphoma Society of Canada, ainsi que par la Société canadienne du cancer. 

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